Deborah Moratel
En compagnie de plusieurs amies, notre blogueuse Deborah Moratel a passé trois semaines au Costa-Rica pendant l’inter-semestre. Découvrez les étapes marquantes de son périple sous les Tropiques.

Voyager au Costa Rica, c’est plonger au cœur d’une nature luxuriante où les volcans côtoient les nuages, où les plages sauvages bordent des eaux cristallines et où la faune s’invite à chaque détour. Pendant trois semaines, avec mon sac à dos et mes copines, nous avons exploré le pays en bus et nous avons logé dans des auberges de jeunesse. Notre itinéraire nous a permis de voir beaucoup de paysages différents, en passant de la côte Pacifique à la côte Caraïbe, avec un détour par les montagnes et les volcans. Chaque étape a offert son lot de découvertes et était complètement différente de la précédente.
Uvita
Pour commencer, nous avons atterri à San José, où nous ne sommes restées qu’une nuit car, d’après ce qu’on nous avait dit, ce n’était pas un endroit très sûr. Le lendemain, nous avons pris un bus (environ 5h et 12 $ par personne) et sommes arrivées à Uvita. Nous avons eu l’impression d’être sur une île déserte : des kilomètres de plage, personne aux alentours, d’un côté le parc national, de l’autre l’océan. Uvita est l’endroit parfait pour prendre des cours de surf lorsqu’on est débutant : les vagues sont faciles et il n’y a pas de courants dangereux, nous avons réussi à nous mettre debout sur nos planches de surf du premier coup.

Nous avons dormi dans une auberge située dans un surf camp, composée de petites cabanes en bois servant de chambre, de cuisine et de douche, en pleine jungle mais à deux pas de l’océan. Le responsable, Julian, nous a emmenées découvrir plein d’endroits à bord de son mini van rouge (qui n’a pas de phares et qu’il éclaire avec son iPhone la nuit), ce qui était très pratique si vous n’avez pas de voiture. En revanche, il ne faut pas être peureux : il nous a fait ramper dans des tunnels, entrer dans des grottes immergées et traverser des passages étroits pour atteindre certaines plages cachées. On a tellement aimé cet endroit que nous y avons passé quatre jours au lieu de deux.
Il y a aussi des cascades à découvrir, qui sont magnifiques et où on peut se baigner. Mais attention, la marche est un peu
rude : prévoir de bonnes chaussures ! Et si vous êtes là pendant la saison des baleines, il paraît qu’on peut en voir plein.
Recommandations
- Manger : Privilégier les “sodas”, qui sont des petits restos locaux bons et pas chers. On recommande El Nativo et El Hornito.
- Dormir : Nomadic Surf Camp – ambiance géniale, et Julian, le responsable, nous emmenait découvrir des endroits en van, parfait si vous n’avez pas de voiture. Il y a aussi des cours de surf proposé par l’auberge, on a adoré (60$ par personne pour deux heures)
- Activités : Cours de surf, cascade de Nauyaca, parc national Marino Ballena, plage déserte, observation des baleines.
Le parc de Manuel Antonio
Après avoir quitté Uvita, nous avons rejoint Manuel Antonio en bus, un trajet d’environ une heure trente. Nous y sommes restées deux jours car en dehors du parc national, qui se visite en une journée, il n’y a pas énormément d’activités. Toutefois, le village de Quepos est agréable pour se balader et manger.
Concernant le parc national, nous avons choisi de le visiter sans guide, car ils sont assez chers. Mais nous avons vite remarqué qu’en observant où ils s’arrêtaient, on pouvait profiter de leur œil aguerri pour repérer les animaux. Certains guides, très sympathiques, nous ont même laissé regarder dans leurs jumelles. Grâce à cela, nous avons pu voir des paresseux, des oiseaux, des singes, des serpents et bien d’autres espèces : la faune est tout simplement incroyable !

Si vous prévoyez de visiter le parc, pensez à emporter une paire de jumelles : les paresseux sont souvent hauts dans les arbres et difficiles à voir à l’œil nu. Allez-y tôt le matin pour éviter la chaleur et la foule, car le parc peut vite être bondé en pleine journée.
Recommandations
- Dormir : Hostel Plinio, perdu au milieu des arbres. Cette auberge est très bien située, à mi-chemin entre Quepos et le parc de Manuel Antonio
- Activités : visiter le parc de Manuel Antonio, se balader dans les rues de Quepos et regarder le coucher du soleil dans le port
- Manger : le soda Sanchez propose des plats traditionnels très copieux pour pas trop cher
Monteverde
Après cinq heures de bus depuis Quepos, nous sommes arrivées à Monteverde, un changement total d’ambiance par rapport à la côte pacifique. Ici, finit la chaleur tropicale, place à un climat plus frais avec beaucoup de vent. Nous avons dû sortir nos pulls et nous avons risqué de nous envoler.
Nous avons visité une plantation de café familiale, où nous avons dégusté du café fraîchement torréfié, du cacao et du jus de canne à sucre. Une expérience enrichissante pour comprendre le processus de production et l’importance du café au Costa Rica.
Autre incontournable de Monteverde : la Cloud Forest, une réserve naturelle où l’on peut marcher sur des ponts suspendus, offrant des points de vue à couper le souffle sur la canopée.

Recommandations
- Dormir : monkey hostel, une auberge qui porte bien son nom car le matin on peut observer des singes qui se baladent sur le balcon. Les gérants sont très sympas ils nous ont conseillé sur nos activités et nous ont donné des recommandations pour manger !
- Activités : La cloud forest, visiter une plantation de café. Et il parait que les tyroliennes, bien que chères, en valent la peine.
La Fortuna
Rejoindre La Fortuna depuis Monteverde en transports public est compliqué sans repasser par San José, ce qui rallonge considérablement le trajet. Pour éviter deux jours de voyage, nous avons opté pour un Jeep-Boat-Jeep, une solution plus rapide qui consiste à prendre une navette jusqu’au lac Arenal, traverser le lac en bateau, puis reprendre une navette jusqu’à notre auberge. Ce trajet dure environ quatre heures et coûte 27 $ par personne.
L’incontournable de La Fortuna, c’est bien sûr le volcan Arenal, souvent caché par la brume. Nous avons eu la chance de l’apercevoir dégagé, alors qu’il était dans les nuages depuis deux semaines. Nous avons exploré le parc du volcan Arenal, où plusieurs sentiers permettent d’admirer les anciennes coulées de lave et d’avoir une vue imprenable sur le volcan.

La Fortuna est une destination très touristique et les activités y sont assez onéreuses. Cependant, il existe des alternatives gratuites comme les sources chaudes naturelles et une liane (el salto) pour se jeter dans l’eau, qui ont été parmi nos moments préférés.
Nous avons également fait de la tyrolienne, une activité incontournable pour admirer les paysages d’en haut. Certaines tyroliennes sont très rapides et permettent des sensations fortes alors que d’autres passent par-dessus des cascades et permettent d’observer de superbes paysages
Nous avons bien aimé La Fortuna, mais son côté très touristique la rend moins authentique que d’autres endroits du pays.
Recommendations
- Activités : parc national du volcan Arenal, source d’eau chaude, el salto pour se jeter dans l’eau et mundo aventuro pour la tyrolienne
- Manger : Chez Lulu, un petit soda traditionnel tenu par des femmes. La patronne “LuLu” est vraiment adorable et la nourriture est excellente
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