Par Deborah Moratel et Asya Slama

C’est le retour des Récap Actus ! Géopolitique, santé, pop culture… découvrez les actualités qui ont marqué les deux dernières semaines. 

Photo libre de droit.

Monde 

Un “plan de paix” Américain pour l’Ukraine 

La Maison Blanche a présenté la semaine dernière une proposition de paix entre l’Ukraine et la Russie, articulée autour d’un plan en 28 points. Selon la porte parole Américaine, celui-ci était en préparation “discrète” depuis environ un mois. 

Les 28 points abordés incluent notamment: 

• Un pacte de non-agression entre l’Ukraine, la Russie et l’Europe 
• Le retour de la Russie au sein du G8, ainsi qu’un rétablissement de son rôle dans l’économie mondiale
• La garantie que l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN à l’avenir, – ce point serait inscrit dans la constitution même du pays – bien qu’elle soit éligible à une éventuelle adhésion à l’Union Européenne 
• Des sécessions territoriales du côté Ukrainien: certaines régions de l’est reviendraient à la Russie 
• Une réduction de près de la moitié de l’armée Ukrainienne 

Certaines propositions inscrites dans le plan avaient jusqu’alors été rejetées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce dernier a cependant déclaré être ouvert à la discussion avec Trump, afin d’assurer une “paix digne” à son pays. 

Le plan a néanmoins été l’objet de critiques du côté Ukrainien, le député Yaroslav Yurchyshyn accusant les États-Unis de vouloir “une paix rapide aux dépens d’un seul camp, qu’ils considèrent comme plus faible”. Les 28 points restent encore à négocier, et surviennent au moment où l’Ukraine subit des attaques des plus meurtrières depuis le début de l’année. En effet, les offensives Russes à Ternopil, à l’ouest du pays, ont fait au moins 26 morts dans la nuit de mardi à mercredi dernier. 

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Monde

Fin des négociations sur le climat : Une COP 30 contestée 

Ce vendredi 21 novembre se clôturait COP 30 à Belém au Brésil, à la suite de deux semaines de négociations. La conférence sur le climat réunissait 170 pays, parmi lesquels figurait la Suisse, mais – première historique – pas les États-Unis, pourtant deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.

La proposition d’accord publiée lors du dernier jour de la conférence a très rapidement été l’objet de contestations, en raison de son manque d’ambition face à l’urgence climatique. Le projet, qui omet notamment le terme “fossiles” a été critiqué par des ONG telles que Greenpeace ou WWF, cette dernière le qualifiant d’“extrêmement décevant”. Autre omission importante, la feuille de route sur la sortie des énergies fossiles: un élément important qui avait été réclamé par plus de 80 pays participants, mais auquel d’autres – tels que la Chine, l’Inde, l’Arabie Saoudite ou la Russie – s’opposaient. 

C’est dès les débuts de la COP 30 le 10 novembre que se faisait ressentir un climat contestataire. En effet, la conférence se tenait symboliquement aux abords de la forêt Amazonienne, dont les communautés indigènes se sont manifestées, pointant du doigt la déforestation et le forage pétrolier qui détruisent la biodiversité et le lieu de vie des populations locales. 

Ces intérêts ont été portés lors du Sommet des Peuples, qui se tenait en parallèle et réunissait plus de 30 000 personnes, venant de 62 pays et représentant des mouvements sociaux de par le monde. Ces communautés ont tenté de faire entendre leurs voix au sein de négociations qui semblent sur-représenter les intérêts des lobbies et multinationales, avec des inscriptions comptant plus de lobbies du pétrole ou du gaz que de délégations des 10 pays les plus vulnérables. 

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Société 

Lutte contre les violences conjugales à Neuchâtel : Les effets du drame de Corcelles

Le Canton de Neuchâtel a annoncé des mesures de renforcement de la lutte contre les violences conjugales et sexistes, qui prendront effet dès 2026. Ce renforcement survient en tant que réaction politique face au féminicide et double homicide qui avait survenu à Corcelles le 25 août dernier, lorsqu’un homme avait tué sa femme et ses deux enfants. 

Cette affaire choquante semble avoir servi de catalyseur pour les mesures contre les violences domestiques, proposées par le canton. Celles-ci incluent notamment: 

• Une amélioration du système de détection des cas 
• Une augmentation des campagnes d’information et de prévention auprès des jeunes
• Le doublement des effectifs de la brigade “Menaces et prévention de la violence” au sein de la police. 

En plus des autorités cantonales, le drame de Corcelles a permis le déclic pour certaines personnes victimes de violences conjugales et psychologiques, les encourageant à prendre la parole. En effet, selon l’association Recap-me, il y aurait eu un “un avant et un après Corcelles”, avec une hausse de 20% de participation au sein de leurs groupes de soutien. 

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